Plaisir et culpabilité
Se faire plaisir avec l’alimentation ,oui en respectant l'équilibre alimentaire,en privilégiant la qualité à la quantité.
Pour quelle raison plaisir et
culpabilité, deux ressentis pourtant contradictoires, peuvent être à ce
point associés ?
Plaisir et culpabilité : un paradoxe
Dans la vie, on a tous besoin de vivre des expériences de plaisir : pour aller bien, parce qu’ils font partie de la vie justement. Alors pourquoi finalement en souffrir ? Cela n’a aucun sens !
Depuis plusieurs siècles, à travers les
croyances religieuses mais aussi dans la société occidentale et
orientale en général, le plaisir est associé, plus ou moins implicitement, à
l’idée du mal (au
regard de la morale). Se faire plaisir / ressentir du plaisir, c’est se «
laisser aller » à un sentiment de faiblesse. Parce que le plaisir se
situe au niveau de la sensation, c’est alors le corps qui dirige, au
profit de la tête. Ce que le corps « décide » seul est mal perçu dans
l’inconscient collectif.
Aujourd’hui plus que jamais, sans qu’on s’en rende compte, notre société de « consommation » continue à véhiculer ses stéréotypes négatifs.
D’un côté, nous sommes mitraillés de publicités, de chocolats, bonbons
ou autres chips, très excitantes pour les sens et vantant les mérites du
« se faire plaisir » … De l’autre, des campagnes santé axées sur
l’apprentissage des « bonnes habitudes » alimentaires, pour manger « ni
trop sucré ni trop salé ». Aujourd’hui encore, à l’heure où l’obésité
devient un réel problème de santé publique, on continue à voir dans les
magazines des jeunes filles filiformes représentant ce que nous «
devrions » toutes être. En tout cas, c’est ce qu’on comprend …
Inégaux face à la culpabilité
Se faire plaisir, c’est assouvir ses désirs,
du plus anodin ou plus profond parfois. Lorsqu’il s’agit d’assouvir nos
désirs,, nous ne sommes pas tous
prêts, de la même manière, à nous le permettre. Bien sûr, cela dépend du
désir en question : manger une glace ou dire « je t’aime » à
la personne qu’on aime … cela n’a pas vraiment le même enjeu ! On ose,
on n’ose pas … Parfois l’envie est plus forte que la peur. Parfois, la
recherche du plaisir prime sur cette petite voix qui dit « non » dans
notre tête.
Vous l’avez peut-être déjà expérimenté :
face à la culpabilité, nous sommes également inégaux ! Comme si le
petit « curseur moral » se positionnait pour chacun un peu différemment
! Parce que nous sommes tous différents, construits avec une histoire
personnelle et familiale différente, dans une éducation et une culture
différentes, avec un mode de vie différent aussi, nous ne réagissons pas
de la même manière face au plaisir. Certains seront dans une quête
perpétuelle de plaisir, d’autres au contraire ne se l’autoriseront
jamais ! Certains s’en voudront d’avoir « craqué » devant une belle
paire de chaussures, d’autres pourront s’en acheter des tonnes sans la
moindre once de regrets …
A quoi ça sert ?
Se « sentir coupable » a une fonction.
Elle permet à notre corps et/ou à notre tête de dire STOP ! Elle sert
de « limites ».
Tout est question d’équilibre.
L’important serait de parvenir à trouver son propre équilibre, sa «
juste mesure », pour éprouver du plaisir sans être finalement rongé par
la culpabilité. Le problème, quand la culpabilité est très forte, c’est
qu’elle annule les effets du plaisir – la sensation de bien être. Alors,
au lieu de se faire du bien, on se fait du mal !
Le plaisir alimentaire ce n'est pas la quantité,c'est l'équilibre .
Alors que faire:Dans le plaisir alimentaire ,il ne doit pas y avoir de place pour la culpabilité.Il faut équilibrer votre plaisir , je dirais même retrouver le plaisir.
Prenez du plaisir, dans l' assiette de tous les jours et programmez vous des repas " plaisirs plus" les week-end et les jours de fêtes .Pour ma part,j'adore le fromage et bien STOPPE au fromage la semaine et vive les fromages les week-end et jours de fêtes. Le prochain thème: Plaisir et privation. http://www.cyril-coach-bien-etre.com/ |
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